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Les échauffements

Depuis 1996, Elivan Rancon et Tatiana Junqueira dansent régulièrement dans la région lyonnaise. En l'année 2000, avec une troisième danseuse Soraya Goulart, après nombreuse discussions sur nos projets, nos envies et nos difficultés, et à l'initiative de Tatiana Junqueira, nous décidons de créer le GROUpe DE DAnse POpulaire BRÉsilienne - GROUDE DA POBRE.

Notre projet a pour but une meilleure divulgation de la danse brésilienne et une structuration de l'activité. Nous voulons améliorer le niveau et la qualité des prestations, faire reconnaître la pratique de la danse brésilienne comme une activité artistique et palier aux problèmes déclaratifs des artistes.


La danse au Brésil

La danse est un langage qui rend les brésiliens très bavards. A travers elle, nous communiquons nos origines, nos passions, nos coutumes et notre joie de vivre.

La danse brésilienne n'est pas uniquement la samba, contrairement aux idées reçues qui verraient dans le Carnaval de Rio la seule représentation de l'univers chorégraphique au Brésil. En effet, la diversité et la richesse de la culture brésilienne, nous proposent bien d'autres rythmes et danses. Le frevo, l'afro-reggea, la quadrille, le bumba-meu-boi , le maracatu, la capoeira, les danses tribales, sont autant de rythmes pratiqués régulièrement par la population.

Le Groupe de danse brésilienne ne fait pas que de la chorégraphie et de la danse, dans nos créations et cela nous paraît indispensable, dans notre travail il y a aussi la conception et la production des costumes, élément capital des spectacles de danse brésilienne. De notre projet est né un spectacle. Son premier noyau a été créé en avril 2000, Sambrasil, pour lequel nous avons développé 3 chorégraphies et fabriqué les costumes.


Les premiers pas

Le noyau du spectacle est constitué de trois atomes. Le premier est une chorégraphie de la samba dite " classique " développée au début du siècle et rendue célèbre par des personnalités importantes de la culture du pays à l'époque. Nous nous sommes inspirées de deux des plus fortes références des années 30 : le compositeur Ary Barroso auteur de la musique " Aquarela do Brasil ", mondialement connue et de la chanteuse Carmem Miranda, égérie de la scène musicale brésilienne pendant un quart de siècle.

Le deuxième redonne vie à nos origines africaines. Comme dans tous les pays des Amériques, l'influence de la culture des esclaves venus d'Afrique est primordiale. Cette chorégraphie met en évidence nos racines noires et les fait évoluer du plus petit geste à l'occupation généreuse de l'espace.

La troisième partie propose au public un échantillon du Carnaval de Rio, expression la plus connue, avec le football, de la culture brésilienne. Rien n'a été oublié, les paillettes, les plumes et la cadence endiablée du déhanchement des danseuses, tout y est.


Le spectacle

La suite du spectacle prévoit d'élargir le panorama culturel brésilien par la danse en faisant un voyage à travers les différentes expressions de celle-ci. Les influences européennes, indigènes et africaines sont les ingrédients qui ont donné à la culture brésilienne toute sa richesse, nous voulons donc les faire parler en mouvement.

La danse est liée à des moments de l'année ou de la vie des personnes. La samba est sur son 31 pour le carnaval de Rio, le samba-reggea est dansé pendant le carnaval de Bahia (qui dure tout de même 2 mois), le frevo à Pernambouco. Mais on danse également ces rythmes à toutes les grandes et petites occasions durant l'année. La quadrille d'origine européenne est la danse de la Saint Jean, le maracatu raconte la vie des esclaves pendant le XVIIIème. La capoeira, lutte très longtemps mal vue, a su résister à des siècles d'interdiction en se transformant en danse. Les danses de la chasse et de la guerre, chez les indigènes n'ont pas trouvé d'équivalent dans la relation du geste envers la nature.

La rue est l'univers par excellence de la danse brésilienne, étant donné ses caractéristiques populaire et sociale, mais elle se produit de partout. Les contraintes liées à la diffusion du spectacle sont très peu nombreuses et nous pouvons nous présenter à n'importe quel endroit.

Enfin, ces éléments et encore d'autres sont le matériau de base sur lequel nous travaillons et à partir duquel nous développons le spectacle " Courrier Aérien National ", ayant comme date butoir la Biennale de la Danse 2002.


Le pas-de-deux

Sambadrome, association loi 1901, a but non lucratif a comme objectif le partage autour des activités culturelles en général et la connaissance de soi et de l'autre à travers la culture de chacun. Elle souhaite, notamment, élargir la pratique des danses brésiliennes et nous lui avons confié la gestion de l'activité du Groupe de danse brésilienne sous ses aspects administratifs, juridiques et légaux.

 

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